« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »
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MONDE ET VIE
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Il fallait tenter de mieux connaître l’homme qui bouleverse les comptes politiques des uns et des autres, en montant toujours plus dans les intentions de vote. Qui est Eric Zemmour ? Nous-nous sommes adressés à celui dont nous savions qu’il est son ami depuis trente ans, qu’il le rencontre régulièrement et qu’il entretient avec lui une véritable complicité : Paul-Marie Coûteaux nous offre un portrait inédit d’Eric Zemmour tel que vous ne le connaissez pas encore (p. 10-12). Portrait précis jusqu’au maniérisme, retrouvant des anecdotes qu’il fait émerger du passé. Ivan Rioufol, son vieux confrère du Figaro, nous offre lui aussi un portrait, moins séduisant, plus en arrière de la main, mais qui comporte de précieux points communs avecle précédent, en particulier cette notion de personnage littéraire, qui, pour Rioufol, indiquerait les défauts de la cuirasse zemmourienne (p. 13). On retrouve cette vision ambivalente du personnage dans la recension que donne Claire Thomas, du dernier livre de Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot, en rebond page 36.Il ne s’agit pas, pour Monde&Vie, de jouer les inconditionnels en donnant des consignes de vote, alors qu’Eric Zemmour n’est pas encore candidat officiellement. Nous ferions assurément nôtre la prudence dont fait montre Jean-Frédéric Poisson (p. 14), président de Via, ex-Parti Chrétien Démocrate, qui insiste sur la dimension nécessairement sociale du candidat à la Présidence et sur l’urgence de la création d’une grande confédération conservatrice.N’empêche, comme le souligne Jérôme Besnard (p. 15), c’est la première fois depuis le général De Gaulle, qu’un candidat fait remonter une politique française du plus profond de l’histoire du pays. Son savoir de l’histoire, qui est unique parmi les candidats à la Présidence, rend particulièrement précieuse sinon sa candidature qu’il n’a pas déclarée, du moins déjà sa présence offensive sur les plateaux télé, présence appelée à durer puisque le pas encore candidat fait déjà de l’audience comme personne.