« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 932 - Format PDF

Qui a peur de Donald ?
Date de parution
mardi 22 novembre 2016 01:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

L’élection de Donald Trump comme quarante-cinquième président des États-Unis a eu un effet de sidération sur la classe médiatique internationale, qui, comme on sait, avait prédit avec un bel ensemble le succès de sa rivale Hillary Clinton, avec « 90 % de chance » comme on pouvait l’entendre la veille du D-Day sur France Info. La déception est à la hauteur de l’enjeu.Faut-il de notre côté, nous réjouir de l’élection de Donald ? Du point de vue de la politique internationale, incontestablement comme le souligne Louis Lorphelin : on évite sans doute ainsi un embrasement du Proche-Orient. Du point de vue de l’intérêt national français un président fort aux États-Unis peut très bien ne pas être une bonne affaire. Disons que sa victoire médiatique à contre-pied peut nous réjouir, mais comme l’explique Jeanne Smits, Donald est loin d’être le chevalier sans peur et sans reproche, dont rêve trop vite un public français foncièrement américanolâtre. Son programme reste flou explique Hubert Champrun.Pour Charles Gave, économiste de réputation mondiale, dans un entretien exclusif, il faut bien admettre que si le Président élu est capable de remettre un peu d’ordre dans le capitalisme américain, quitte à faire un exemple de la chute de la Maison Clinton, ce sera déjà beaucoup. Trump n’a rien d’un révolutionnaire, encore moins d’un contre-révolutionnaire, il est juste « baroque » souligne encore Gave.Le vrai danger pour les nouvelles élites, ce n’est pas Trump, c’est le peuple américain dont les sentiments de frustration sont exactement ceux des peuples européens. Au nom de cette frustration, il s’est montré capable de secouer le joug médiatique. Alain Hasso montre bien l’étrange parallélisme entre le paysage politique américain et le paysage politique français. Reste à savoir si le Trump français existe et si nous-mêmes nous sommes capables de secouer le joug…  

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