« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
BP 200-17
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Numéro 947 - Format PDF

Education en péril
Date de parution
lundi 6 novembre 2017 01:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

Jamais le budget de l’Éducation nationale n’aura été aussi élevé et jamais le classement PISA ne se sera montré plus catastrophique pour la France, rétrogradée au 28e rang mondial par les spécialistes du classement de Shangaï. Tout ça pour ça… Le malaise est palpable. Les ministres se succèdent, certains – Robien ou Luc Ferry – pleins d’une bonne volonté manifeste, mais dépassés par l’ampleur de la tâche et par l’inertie du Mammouth. Les plus inquiets sont les enseignants. On fait peser sur eux ce dont la société tout entière s’est défaussée :  la tâche de la socialisation et de l’intégration des populations allogènes, que, concrètement, trop souvent, l’École est seule à assumer. Il faut bien reconnaître qu’entre la pression de l’inspecteur nourri à la pure doctrine des IUFM et les difficultés de plus en plus grandes à établir la paix dans les classes, l’éducation est en péril, les progrès scolaires, d’une année sur l’autre, sont minces et les vocations d’enseignants se raréfient. Ils ont trop souvent l’impression d’être impuissants. Ils sont découragés. Jean-François Chemain nous offre son témoignage sur le découragement de l’enseignant coincé entre pédagogues totalitaires et gamins à l’abandon (pp. 8-9). Le Père Yannick Bonnet et Virginie Subias-Konofal, l’un en praticien, l’autre en historienne nous montrent, face à cette crise, ce que peut être une pédagogie de la personne, une pédagogie chrétienne. Il n’est vraiment pas certain en effet que la doctrine de Jean-Michel Blanquer, que présente Alain Hasso pages 10 et 11, doctrine qui va dans le sens d’une libéralisation de l’Éducation national, suffise à vaincre le mal qui la ronge depuis si longtemps. À travers cet optimisme mitigé, on aperçoit comment et pourquoi une éducation libre, qui serait à la portée de toutes les bourses, est plus nécessaire que jamais. L’éducation est en danger ? C’est notre humanité, notre culture, notre liberté, notre qualité de vie qui est en péril.

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