« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 948 - Format PDF

Le féminisme : une idée chrétienne devenue folle
Date de parution
vendredi 1 décembre 2017 01:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

Il y a une (juste) aspiration féministe, qui concerne d’ailleurs et les hommes et les femmes, nous explique Gabrielle Cluzel. Et cela ne signifie pas que nous entretiendrions je ne sais quelle nostalgie pour un état social périmé, dans lequel les femmes étaient reines à la maison, mais nulle part ailleurs. Les gynécées, en Occident, cela n’existe plus. Aujourd’hui les femmes travaillent la plupart du temps. Elles ont une véritable autonomie, c’est un fait, qui marque et marquera le développement de notre civilisation. Faut-il revenir à un monde moins complexe, dans lequel les rôles sont prédéterminés et où le masculin l’emporte sur le féminin ? Eric Zemmour l’a peut-être souhaité dans le Premier sexe… Les petits blancs qui se convertissent à l’islam trouveraient, dans ce retour en arrière, un moyen de se rassurer eux-mêmes, comme le soulignait Michel Houellebecq dans Soumission. Mais il paraît parfaitement inutile de vouloir rétrograder dans la marche du temps et revenir sur cet acquis moral définitif du christianisme qu’est l’égale dignité des deux sexes. Au-delà des fonctions bien déterminées que sont la paternité et la maternité, l’homme et la femme sont des personnes et dans le Royaume des cieux, note l’abbé de Tanoüarn, il n’y aura plus ni homme ni femme. « Ni on ne se marie, ni on n’épouse » (Matth. 19). Cette perspective est celle du Royaume des cieux. Pour lors, ici et maintenant, il importe, nous dit Costanza Miriano avec verdeur de cultiver nos identités sexuées. Que les femmes soient féminines sans complexes et les hommes virils sans machisme. Rien n’est plus contre-productif à cet égard que la guerre des sexes, explique Eric Letty. C’est trop souvent pourtant la partition réelle du féminisme radical, qui, note Alain de Benoist, est aujourd’hui en proie à ses propres contradictions, jusqu’à promouvoir un genre neutre, ce qui n’a plus rien à voir avec les aspirations féministes. Le lot de toute idéologie est de toucher à sa contradiction, d’organiser l’esclavage au nom de la liberté et l’androgynat au nom du féminisme.

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