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MONDE ET VIE
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La crise morale que traverse l’Église en ce moment fait penser au récit de la tempête dans l’Évangile. Tout le monde panique. Le Christ dort, la tête sur un coussin, note saint Marc.Après les abus sexuels sur mineurs, voici la non-dénonciation de prêtres pédophiles, etun film (plutôt bon), Grâce à Dieu, sur la non-dénonciation par le cardinal Barbarin duPère Preynat, pédophile qui a agressé des dizaines d’enfants pendant trente ans d’aumônerie scoute. Le film (ici chroniqué p. 30 par Richard de Seze et mis en situation p. 31)sort avant même le rendu du jugement. Coïncidence ? François Ozon a choisi pour rendre public son film dans les salles obscures le 20 février, veille du jour où s’ouvre à Rome le sommet des présidents de conférences épiscopales, convoqués par le papeFrançois à ce sujet (voir ici l’article de François Hoffman p. 10). Cet alignement malin des Planètes pour l’Église ne serait pas complet si l’on ne se référait à la publication dans huit langues et 23 pays du livre du journaliste françaisFrédéric Martel, sobrement intitulé Sodoma(voir ici pp. 8-9 et 11). Son auteur revendique quatre années de travail, à Rome et partout dans le monde. Il a rencontré environ le tiers des cardinaux du Sacré Collège, une quarantaine d’évêques et d’innombrables autres acteurs de cette « comédie humaine »au Vatican. Voyage au coeur de la tempête.