« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 999 - Format Pdf

Le pacte de civilisation, et ce qui le détruit
Date de parution
vendredi 29 mars 2024 02:38
Prix4,00 €
Prix de base3,33 €
Montant des Taxes0,67 €
  • Description du produit

Jean-Pierre Fabre-Bernadac capitaine de gendarmerie s’est taillé un joli succès médiatique en disant tout haut ce que la Grande Muette ne voulait dire à aucun prix jusqu’ici : rien ne va plus dans la société française… Il ne s’agit pas de ces malaises nés de la conjoncture et qu’une victoire à l’euro de football suffirait à faire oublier. Il y a cette idée qu’une petite partie de la France fait moralement et spiri­tuellement sécession par rapport au Pays. On a beaucoup tablé sur le livre de Jérôme Fourquet intitulé L’Archipel français et qui dénonce une explosion déjà réalisée, un pays éclaté. Ce n’est pas ce que dénonce Bernadac : « Nous avons des faits graves mais pas explosifs. La fracture n’a pas encore eu lieu »(cf.p. 10-11). Attention à ceux qui disent que tout est foutu, ils aggravent la situation en la réputant irréparable déjà. Fabre Bernadac, lui, contrairement à ce qu’on lui a fait dire, se bat pour son pays au nom d’une espérance : la tendance peut encore s’inverser. Le pacte de civilisation reste commun à une grande majorité de la population.Mais qu’est-ce qui le détruit ? se demande Roland Hureaux (p. 12-13). Au lieu de multiplier les focus et les raisons d’éclatement comme l’a fait Jérôme Fourquet, il synthétise les raisons du malaise français pour trouver un double clivage : le clivage ethnique, dont il dit qu’il pourrait être plutôt le clivage religieux entre islam et chris­tianisme. Mais ce clivage ethno-religieux est lui-même dépassé par le clivage entre libéraux et nationaux, entre ceux qui instrumentalisent toutes les structures à leur profit personnel, au mépris de l’être ensemble qui fait nation, et ceux (infiniment plus nombreux qu’on affecte de le croire), qui restent marqués par la nécessité de la nation au-dessus des calculs individuels. Ce sont les ultra-riches qui continuent par calcul, à ouvrir les vannes de l’immigration pour leur plus grand profit écono­mique personnel.Enfin le texte puissant de Patrick Buisson (p. 14-16) nous permet de saisir ce qui se délite en ce moment ; le pacte de civilisation, ce pacte à la fois religieux et moral, qui s’opposait aux « eaux glacées du calcul égoïste »et qui a donné lieu à cette hybrida­tion féconde – bimillénaire –entre l’esprit du vieux paganisme et la morale chré­tienne. Il n’y a pas d’autre matrice, il n’y a pas d’autre avenir viable. Il faut retrouver le pacte de civilisation, cet alliage entre la foi, le sacré et l’ordre humain.

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