« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
BP 200-17
49260 Montreuil-Bellay PDC1

Numéro 1019 – Format Papier

Date de parution
lundi 6 février 2023 01:00
Prix7,00 €
Prix de base6,86 €
Montant des Taxes0,14 €
  • Description du produit

Irremplaçable piété populaire

Catholicisme populaire, piété populaire, religion populaire, ces différents usages de l’adjectif populaire désignent au sein du christianisme une rupture entre la religion sous sa forme sophistiquée, le plus souvent cléricale et la religion des gens ordinaires, qui ont la foi du charbonnier comme on dit aussi dans le langage courant, mais qui ne font pas usage d’un langage dans lequel enfermer et authentifier cette expérience.

C’est un sociologue, spécialiste de la classe ouvrière en Moselle, le Père Serge Bonnet, dominicain, qui a découvert l’importance de cette forme particulière de catholicisme dans l’histoire. Il les a appelés, pour mieux les réhabiliter, les catholiques festifs, ceux qui vont à la messe seulement à l’occasion des grandes fêtes. Dans ce dossier nous proposons un long et passionnant entretien à la découverte des catholiques festifs avec Yann Raison du Cleuziou (p. 10-12), qui prépare la première biographie du Père Bonnet et qui est certainement le mieux à même de nous faire découvrir sa démarche. L’abbé de Tanoüarn évoque différents usages théologiques de cette notion de piété populaire (p. 17).

L’Église hiérarchique, dans les brumes post-conciliaires, a longtemps cru qu’on en avait fini avec le catholicisme populaire et qu’on lui avait enfin substitué l’image du « chrétien adulte »» comme on disait dans les années 70. Certes, une alouette ne fait pas le printemps mais le succès de l’association S.O.S. Calvaires dirigée de main de maître par Alexandre Caillet, est un bon exemple du retour de la piété populaire :ce sont près de 500 bénévoles qui œuvrent avec passion, un peu partout en France, pour remettre dans nos paysages le signe de la Croix. Nous avons voulu aller à leur rencontre (p. 13-16), persuadés que nous tenions là une des formes de l’avenir de l’Église en France, une forme résolument identitaire.

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