« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 913 - Format PDF

Les frontières c'est la paix
Date de parution
jeudi 24 septembre 2015 02:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

En janvier 2015, nous l’avions compris : le vieux monde se retrouvait cul par dessus tête. L’antifascisme, principale grille de lecture et d’appréciation des événements depuis le début des années 30 avait pris brusquement un coup de vieux. On a parlé pour essayer de pérenniser cette analyse binaire, tellement reposante, d’islamo-fascisme. Mais, malgré tous les efforts de nos grands rhétoriqueurs, l’étiquette n’a pas eu de succès. La vision du monde en noir et blanc - chemises noires de « droite » contre chevaliers blancs de « gauche » – est désormais périmée. Le combat a cessé faute de combattants.

Même l’antiracisme, comme dynamique politique s’est essoufflé. Madame Merkel, en fermant les frontières de l’Allemagne, a bien montré que pour un chef d’État responsable, le principe de réalité (que faire de 800 000 migrants ?) était plus fort que l’emportement idéologique en faveur d’un monde mélangé. Les directives européennes de M. Juncker (qui s’est longtemps occupé de diriger un Paradis fiscal) paraissent aujourd’hui en décalage face à l’Allemagne, à la Hongrie, à la Tchéquie, à l’Italie, qui ferment leurs frontières… Face au ventre mou de l’UE, les nations retrouvent une légitimité protectrice.

Nous sommes au début du basculement du monde. Pour la première fois depuis longtemps, les valeurs ne se trouvent pas dans le changement à tout prix, dans l’abandon d’identité, dans le miroitement d’un monde matérialisé et multicolore, mais dans un retour conscient aux frontières des nations, sans lesquelles – tout le monde désormais le comprend intuitivement –, il n’y a pas de paix. Les frontières ? Mais c’est la paix !

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