« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 1004 - Format Pdf

Crises dans l’Eglise : les solutions sont en elle
Date de parution
samedi 20 avril 2024 14:03
Prix4,00 €
Prix de base3,33 €
Montant des Taxes0,67 €
  • Description du produit

Le fardeau semble trop lourd pour l’Épouse du Christ. et la question de sa survie, de son avenir dans un monde matérialisé est posée. Fin de la chrétienté, tel est le diagnostic de Chantal Delsol, distinguant christianisme et chrétienté et ne voyant plus d’avenir pour le christianisme dans la société occidentale. Dans notre dossier, c’est Guillaume Cuchet qui intervient sur ce sujet, à l’occasion de la publication de son livre Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ? Il montre (p. 12-13)combien a été suicidaire le divorce intervenu entre religions et spiritualités. Que reste-t-il à une religion qui minimise la spiritualité au profit d’un être-ensemble auto référenciel ? On retrouve en filigrane son travail exigeant sur le crépuscule du Purgatoire qui correspond plus largement à une négligence avérée des fins dernières. Remède ? Il prône un retour à la culture chrétienne, expliquant longuement que cette culture, pour peu qu’elle soit vivante, peut ranimer, dans les individus qui s’en préoccupent, la flamme de la religion authentique. Nous le remercions de tout cœur d’un entretien dans lequel il n’hésite pas à s’impliquer personnellement.Cyril Farret d’Astiès concentre son regard sur la crise liturgique (p. 10-11), qui renvoie à une crise de l’autorité dans l’Église. Le pape François a méthodiquement détricoté l’accord entre les deux formes du rite romain (l’ancienne et la nouvelle) qu’avait porté Benoît XVI dans son Motu proprio. Involontairement sans doute, il contribue par cette décision très personnelle à radicaliser la question liturgique.L’abbé Guillaume de Tanoüarn (p. 14-16) affronte cette crise dans la crise qu’est la pédocriminalité avérée de certains membres du clergé, souvent couverts par les autorités ecclésiastiques pendant des années. Le Rapport Sauvé permet de commen­cer à mesurer les dégâts. Il pose la question dramatique d’une pédophilie systémique dans l’Église. L’adjectif, repris des polémiques néo-féministes, met en jeu la survie d’une Église qui serait « l’Église des pédophiles » comme l’appelle Henri Quantin. Le remède ? Il n’est pas immédiat mais au moins faut-il cesser de banaliser le péché : pas de miséricorde sans justice !

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