« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
BP 200-17
49260 Montreuil-Bellay PDC1

Numéro 1013 - Format Pdf

Date de parution
lundi 1 août 2022 02:00
Prix4,00 €
Prix de base3,33 €
Montant des Taxes0,67 €
  • Description du produit

Dans les Litanies et les prières qui lui sont consacrées, Marie a trois grands titres : elle est Vierge, elle est Mère et elle est Reine. Une Vierge qui enfante, cette association se trouve dans l’imaginaire des Gaulois, nous dit Eric Letty dans son très bel article (p. 16-17) sur Marie reine de France. La tribu des Carnutes en particulier vénérait une vierge mère sur le lieu même où sera bâtie la cathédrale de Chartres, qui lui est consacrée.

Mais que signifie l’invocation de Marie comme reine ? L’abbé de Tanoüarn insiste sur les sources bibliques méconnues qui nous introduisent dans le mystère de Marie (p. 14-15). Reine ? Il ne s’agit pas d’un titre qui serait devenu politiquement obsolète et transporterait avec lui une douce nostalgie. La Reine est au service de ceux qu’elle représente. Mieux : c’est écrit dans l’Apocalypse de Jean. Elle est un signe dans ses apparitions, un grand signe, qui rompt le silence de Dieu.

Avec la compétence d’un auteur reconnu sur ce sujet, Guy Barrey nous montre que, dès le début de notre histoire, Marie apparaît de façon privilégiée aux anciens peuples de Gaule devenus les Français (p. 10-12) : quinze apparitions reconnues par l’Église, c’est un record. Dieu aime les Francs. Le XIXe siècle a été un moment particulièrement fécond pour ces communications de la Vierge, mais non le seul. Les dernières apparitions reconnues, à L’Île Bouchard remontent au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.

On est tenté de s’approprier le verset du Psaume : « Dieu n’en a pas fait autant pour les autres nations ». Mais si Marie est invoquée comme reine, c’est par toutes les nations. Richard de Seze (p. 13) montre comment Marie rejoint chaque nation dans son histoire, en particulier quand cette histoire est terrible. Elle est vraiment la dame des nations, qui renforce chaque nation dans son charisme propre, jusqu’à l’Apocalypse.

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