« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 893 - Format PDF

La révolution socialiste contre la famille
Date de parution
mercredi 11 juin 2014 02:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

Qu’est-ce qu’une famille ? A cette question simple, à laquelle tout un chacun pouvait apporter une réponse évidente, l’Etat – qui n’est pas seulement l’Etat socialiste – entend désormais répondre, sous la pression de l’idéologie et des lobbies, par une série de considérations qui ne seront jamais une réponse. La famille, c’est papa, maman, et moi. Et éventuellement mes frères et mes sœurs – s’il y en a… Cette idée très simple, tellement simple qu’elle naît au cœur de l’enfant en même temps qu’il vient au monde, des enfants de plus en plus nombreux ne la perçoivent plus : elle a été coupée à la racine par la hache de l’individualisme. Plus d’amour, plus de liens, plus de devoirs ; seulement un être seul, monstrueusement seul, avec des droits…qui l’opposent à d’autres individus, détenteurs farouches d’autant de droits. Et l’on croit instaurer ainsi la paix civile ? Amputé de la famille – nous vous le disons aussi dans ces quelques pages –, l’individu souffre de tas de maux. Psychologiques, et moraux. Bien sûr. Mais pas seulement… En clair, en détruisant la famille, l’individu s’autodétruit également, mais l’ignore – ou feint de l’ignorer. D’où la nécessité peut-être, parce que ni les monstres ni les purs esprits ne peuvent vivre sur cette terre, de recomposer une autre famille. Ou plutôt : d’autres familles. Un artifice qui se décline en une quantité de sous-catégories, dont chaque individu est invité à proposer la sienne. On peut en définitive avoir autant de mères que l’on veut : la véritable seule est rétrograde. On peut avoir autant de pères qu’on le souhaite : ne garder que le vrai, le réel est anti-démocratique. Et, autant par idéologie perverse que par démagogie électorale, le gouvernement du président normal – mais sait-il seulement ce que cela signifie et implique ? – a tenté d’aller plus loin encore. Mais, horrifiée par les conséquences non seulement prévisibles mais annoncées, espérées, revendiquées, la droite parlementaire, qui n’a pourtant pas hésité à donner, à l’occasion, la main à cette funeste entreprise, a mis le holà ! aux travaux parlementaires. Au bout de quelque 700 amendements – et encore n’ont-ils pas tous été discutés – l’Assemblée nationale n’a pu que constater l’impossibilité d’avancer sur le projet nouveau concernant l’autorité parentale – entre autres. Un projet reporté sine die. Prenons garde! La gauche ronge son frein, mais rumine avec ardeur son calendrier…

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