« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 898 - Format PDF

Face au djihad, une dangereuse politique
Date de parution
mercredi 22 octobre 2014 02:00
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Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

Sur la question délicate des liens entre djihad et islam – délicate, parce qu’elle nous touche chez nous commeà l’étranger – les politiques occidentaux n’en finissent plus de pratiquer le grand écart des contradictions. Et même d’une coupable sottise. C’est Fabius, notre ministre des Affaires étrangères, dénonçant l’utilisation de l’adjectif islamique, mais recommandant à nos compatriotes d’éviter quarante destinations. Il y aurait donc quarante pays islamiques ? Non ! Ce sont simplement des pays musulmans. C’est le Président américain Obama qui prétend diriger une espèce de croisade contre les terroristes islamiques quand son bras droit Joe Biden et son chef d’Etat-major avouent que leurs alliés dans la région ont financé des groupes comme Al Nosra, Al Qaïda, ou l’Etat islamique. Il est vrai que le gouvernement français, en prétendant aider les rebelles au régime syrien, a lui-même armé certains de ces groupes. Barack Obama va plus loin peut-être en avouant avoir sous-estimé la menace djihadiste, en accusant ses services secrets de n’avoir pas su anticiper le problème, alors qu’ils l’avaient pourtant prévenu de prendre garde au soutien apporté par les Américains aux « rebelles » syriens. C’est l’ONU – nous l’avons déjà souligné – qui invite ses Etats-membres à empêcher leurs jeunes de partir se battre avec les groupes islamistes, sans préciser comment l’on distingue un musulman d’un djihadiste. Ce sont tous ces politiques qui nous ont vanté la démocratie du « printemps arabe » et dénoncent, sans oser se regarder dans la glace, le djihadisme que, ici ou là, il a engendré. Pendant ce temps-là, on égorge, à une cadence grandissante, mais dont le rythme peut encore s’accélérer, les occidentaux qui ont le malheur, dans ces pays où les autorités ne savent plus comment faire face, de tomber entre les mains sanglantes de ces djihadistes. Pendant ce temps-là, au Pakistan, la Haute Cour d’appel de Lahore confirme la condamnation à mort d’Asia Bibipour « blasphème » ! Pour avoir osé, chienne de chrétienne, vouloir partager son verre d’eau avec des musulmanes. Et pour avoir osé encore, devant leur refus, comparer les mérites du Christ et de Mahomet. Une justice extrémiste, selon le mot d’un de ses avocats. Il reste, peut-être, à Asia Bibi l’appel à la Cour suprême du Pakistan, ou la clémence présidentielle. « Nous allons distribuer des sucreries à nos frères musulmans, car il s’agit d’une victoire pour l’islam », a déclaré l’imam Qari Saleem, à l’origine du dépôt de plainte contre Asia Bibi. Ils n’auront pas eu son eau. Mais sa mort pourrait leur rapporter des confiseries. C’est cela le monde des purs défenseurs de Mahomet ?

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