« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »
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MONDE ET VIE
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Après la Révolution française, on était en droit de se poser la question. Dans l’individualisme opaque qui est le nôtre, où chacun ne pense qu’à « profiter » au maximum, comme nous l’explique Charles Robin, on était tenté de lancer un avis de recherche. Dans Retour au village, Philippe Mesnard nous rassure et nous inquiète en même temps : c’est parce que tout va mal que le peuple est de retour ! D’autant que les politiques eux ont disparu. Il faudrait dire plutôt que ce qui les occupe, les uns et les autres… ce n’est plus leur fonction, c’est juste leur réalité virtuelle, leur image, et finalement, préoccupation minuscule, le nom de leur Parti, comme nous l’explique François Hoffman. Attention : même dans ces minuscules soucis d’image, il faut juste être médiatiquement correct, ajoute Hervé Bizien à propos du Maire de Bordeaux, qui, en ce moment, au Tiercé perdant des politiciens, est emblématique car il semble faire la course en tête. Alors ? Eh bien oui ! Au guichet des paris, on donnerait volontiers (mais sans illusion) le peuple contre les partis.