« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
BP 200-17
49260 Montreuil-Bellay PDC1

Numéro 953 - Format Pdf

MAI 68 : UNE FARCE QUI DÉGÉNÈRE
Date de parution
lundi 26 mars 2018 02:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

Le numéro 953 de Monde&Vie est largement consacré à Mai 68, à ses pompes et à ses œuvres, non pas bien sûr pour honorer un souvenir qui n’est guère honorable, mais pour essayer d’avoir le fin mot de cette affaire tellement étrangère à la droite. C’est un foirage ! Mai 68, en France, représente la plongée de l’Occident dans l’incertitude, la quête inutile d’un post-christianisme qui n’existe pas. Daniel Cohn Bendit ne veut pas célébrer Mai 68 ? L’homme du 22 mars a ses raisons : il sait bien que cette joyeuse farce qui se prenait tellement au sérieux est un échec, condamné à sa propre caricature pour l’éternité. Il sait trop bien que le gauchisme culturel qui règne sur notre Pays est un terrorisme intellectuel inventé par François Mitterrand pour des raisons de politique intérieure en 1983 et adapté à la dictature du mondialisme, dont il est comme le présage malséant ou orwellien.La génération 68 a voulu jouer et surjouer la révolte : « Le réveil sonne, première humiliation de la journée ». En réalité, elle est soumise, souvent de façon dérisoire à la société de consommation et à sa gestion féroce des horaires. Elle s’y est opposée en parole mais elle a avalisé toutes ses exigences. Même l’exigence de discipline libidinale. Elle prétend avoir libéré la sexualité ? Elle a tendu à en faire une marchandise comme les autres et – pédophilie, partouze et libertés sexuelles en tous genres – même cela n’a pas si bien marché. Rien de grave : tout ce qui est positif aujourd’hui se bâtit sur l’échec de Mai 68.

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