« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 966 - Format Pdf

Les vaches sacrées du système
Date de parution
vendredi 8 février 2019 01:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

Emmanuel Macron affecte de demander leur avis aux Français sur les réformes du système administratif, et il faut bien reconnaître que le résultat de cette pêche aux idées nouvelles que l’on nomme le grand Débat, est assez terne. On n’en est pas à des effets de tribune, dignes de campagnes électorales.Les participants au grand Débat, et Macron le premier qui a souhaité en prendre la tête, sous-estiment l’effet système que construit l’État français depuis quelque soixante ans. Le problème du système ? C’est qu’en réalité, en tant que systémique, il est apparemment irréformable. On peut multiplier les idées brillantes sur un changement de régime ou de République. Elles sont abstraites et ne rentrent pas dans le fonctionnement du système, qui a toujours pour but d’autoreproduire ses propres tares.Pour détricoter un système qui accorde trop à ses profiteurs, c’est-à-dire à son oligarchie et à ses migrants, Paul-Marie Coûteaux, l’un des principaux animateurs du courant souverainiste, a son idée : il faut l’asphyxier en diminuant les dépenses publiques, pour entrer à nouveau dans un cercle vertueux, grâce à la diminution des impôts qui suivra. Cette année 2019, au contraire, la dépense publique va encore augmenter, sans doute de quelque 20 milliards d’euros, qui seront bien sûr 20 milliards de dettes. Ce n’est pas si surprenant… Le but d’Emmanuel Macron en effet n’est pas d’améliorer ce que l’on peut améliorer en changeant un système dont les pertes sont structurelles. Il cherche plutôt à prolonger la vie du système, mis sur pilotage automatique par le prélèvement à la source, pour le plus grand profit de ses ayants droit. En marche, oui, mais à reculons, il assume le passé au point de vouloir en faire notre avenir.

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