« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »
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MONDE ET VIE
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Éblouissante leçon de politique que celle de Philippe de Villiers. Il explique comment l’Europe selon l’Union européenne est une structure à la fois antipolitique et porteuse d’un grand projet de neutralisation du Vieux continent, en provenance des États-Unis. Il diagnostique que si la source est impure, si l’idéologie originelle est si marquée par le calcul politique des États-Unis, il ne faut pas s’étonner de découvrir qu’aujourd’hui l’Union européenne diffuse une idéologie déconstructrice, qu’elle présente pour l’ancienne Europe chrétiennecomme une religion de substitution. À prendre ou à laisser. Par ailleurs, la polémique franco-allemande à propos de l’Europe : c’est qu’on ne veut pas la même Europe que l’Allemagne, et – question de puissance comparée – notre Europe est aujourd’hui celle de l’Allemagne. Quant à la question du Brexit, alors que tout le monde attendait enfin des décisions, les députés du Parlement britannique ont condamné toutes les solutions disponibles, montrant combien il est difficile de sortir d’un Machin comme l’Union européenne. Parce que pour l’Allemagne, l’Europe est avant tout un leadership, la Grande-Bretagne n’y trouve pas son compte. L’Italie non plus d’une autre façon, comme on sait. La France de Macron fait semblant de ne s’apercevoir de rien. Il faudra une explication de gravure aux prochaines européennes le 26 mai. Dans deux mois…