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MONDE ET VIE
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Les dernières élections européennes ont renforcé les tendances électorales dans toute l’Europe, mais, comme nous l’explique Hugues Dalric (p. 17-18), sans que sorte un parti vainqueur au plan européen. Comme disait Visconti, « Il faut que tout change pour que rien ne change ».Nous allons retrouver au Parlement européen la même impéritie, la même lourdeur administrative, le même sens du détail désagréable, sans qu’aucune ligne politique ne nous permette de rêver à une Europe entreprenante.Thierry Mariani, ancien député républicain de Vaucluse, inscrit en troisième position sur la liste du Rassemblement national, en a pris son parti : l’avenir c’est le populisme, incarné par Marine Le Pen (p. 8-9). Il ne faut pas oublier que si la liste LREM n’a pas remporté de victoire électorale, puisqu’elle arrive après le Rassemblement national piloté par Jordan Bardella, elle gagne néanmoins stratégiquement pour longtemps, en étendant toujours plus vers la droite cette union des centres qui est le rêve doré, le rêve friqué de Macron, comme l’explique Hubert Champrun (p. 10). Les catholiques eux-mêmes sont en majorité macroniens, c’est le sens de la tristedeuxième place à Versailles de François-Xavier Bellamy (Eric Letty p. 12). Que reste-t-il des forces de droite, toujours majoritaire ? Antoine Ciney (p. 11) peint avec talent « la droite façon puzzle », en pesant avec précaution les chances du grand parti de droite rêvé parMarion Maréchal… Alain Hasso se demande de façon générale (p. 13) si le conservatisme aencore un avenir électoral dans notre beau pays. Ne pourrait-on pas dire, face au populisme deMLP, que l’avenir du conservatisme passe par un retour des Républicains, sans les juppéistes ?