« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
BP 200-17
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Numéro 982 - Format Pdf

Un pape de trop ?
Date de parution
jeudi 25 avril 2024 12:47
Prix3,50 €
Prix de base2,92 €
Montant des Taxes0,58 €
  • Description du produit

On a beaucoup parlé du célibat des prêtres après la publication par le cardinal Sarah et par l’ancien pape Benoît XVI d’un livre sur ce sujet. Alors que le synode amazonien a discuté sur le fait de savoir si cette règle ne serait pas obsolète, au moins dans certaines parties du monde, deux prélats (dont l’ancien pape) ont mis tout leur poids dans la balance en faveur du non. Dans ce numéro de Monde&Vie, le cardinal Gerhard Müller fait le même choix, dans un texte inédit traduit de l’allemand par nos soins (p. 10-11). Il montre que ce que cache la querelle du célibat, c’est l’émergence d’un nouveau modèle d’Église, sans le surnaturel et sans le sacramentel, une Église ONG, qui ne sauve plus per­sonne (on est tous déjà sauvé ou on n’a pas besoin de ce salut surnaturel) mais qui porte les projets de l’hu­manité, sur le climat, sur les migrants etc. On est très loin de Vatican II. Il faut prendre son temps pour lire ce texte du cardinal Müller, qui est celui d’un théologien de première force. Le cardinal rappelle deux choses ; il n’y a et il ne peut y avoir qu’un pape, le pape François. Mais on risque de voir émerger une deuxième église, église sans Christ, que l’on pourrait appeler une église humanitaire. C’est celle que sup­porte « l’athée Scalfari », patron du quotidien italien La Repubblica et auteur de plusieurs entretiens avec le pape François. C’est celle qu’est en train de nous mitonner le synode tout puissant des journalistes.La question du célibat des prêtres porte donc un contexte théologique mortifère pour l’Église de Jésus-Christ. Dans ce contexte, quelle sera la conclusion que le pape François donnera au synode ? Christophe Dickès offre une réponse rassurante à cette question (p. 14-15), en insistant sur le fait que François peut prendre son temps et Benoît, étant donné son passé, jouer les conseillers. La différence entre eux n’est pas aussi importante qu’elle en a l’air.Quant à Jeanne Smits (p. 12-13), elle remet ces querelles sur le célibat ecclésiastique dans le contexte plus vaste d’un pontificat qui envisage toutes les différences religieuses comme venant de Dieu à l’instar de la différence sexuelle. Elle insiste aussi sur plusieurs gestes troublants de Benoît XVI, portant l’anneau du pêcheur, alors qu’il n’est plus pape. Cette querelle des deux papes est loin d’être terminée…

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