« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 990 - Format Pdf

La révolution bioéthique
Date de parution
vendredi 19 avril 2024 01:29
Prix4,00 €
Prix de base3,33 €
Montant des Taxes0,67 €
  • Description du produit

Pourquoi faire un dossier sur un sujet aussi rebattu que la critique des lois bioéthiques ? Parce que ce sujet (l’actualité du Meilleur des mondes de Huxley) est d’une exceptionnelle gravité et que le projet de loi amendé en deuxième lecture à l’Assemblée contient une nouvelle vision de l’homme et de la société, en particulier une révolution de la famille, réduite désormais à une sorte de partenariat à plusieurs, les parents, le donneur et l’enfant. Nouvelle vision qu’Hubert Champrun caractérise comme une objectification des personnes, réduites à un matériau qui se gère (p. 14), tandis que Jeanne Smits (p. 15-16) souligne combien cela ne correspond pas tant à quelques exceptions d’orientation sexuelle qu’à une nouvelle vision de la famille, qui est pourtant la véritable origine du monde. C’est au fond le monde, notre monde qui vacille avec cette loi. Le monde matérialiste, le monde sans Dieu que nous nous sommes fabriqués défait le cosmos, dont l’ordre remontait au Créateur. La raison cal­culatrice et fabricatrice se substitue à l’intelligence contemplative des grandes lois de l’être explique l’abbé de Tanoüarn (p. 10). Le rêve des Lumières devient réalité mais il vire au cauchemar.Dans ce contexte extrême, nous avons voulu donner la parole aux politiques – quelques-uns – qui, dans l’hémicycle, se sont opposés avec courage au matérialisme anti-éthique, aujourd’hui dominant : trois élus du peuple, dont deux femmes : Agnès Thill, anciennement inscrite à La REM, qui réagit avec son franc-parler, au nom de sa conscience (p. 12) ; Emmanuelle Ménard, la battante, qui est, sans mégoter, de tous les bons combats (p. 13); enfin Thibault Bazin, député les Républicains, qui a pris très au sérieux son rôle d’opposant démocratique à une loi qui fait bon marché de l’éthique (p. 11). On pourrait les appeler tous les trois, les mousquetaires de l’huma­nisme, mais un humanisme qui aurait compris, comme dit le cardinal de Lubac que« s’il n’y a pas de Dieu, il n’y a pas d’homme non plus ».

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