« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

Numéro en cours

Eric Letty

Editorialiste

La stratégie mondialiste

Nous sortons à peine d’une crise sanitaire curieusement surévaluée, dont la gestion a donné lieu à un effrayant scandale par la mort au sein des éhpads de milliers de vieillards dans un état d’abandon affectif et spirituel organisé. Nous sommes d’ores et déjà entrés dans une crise économique qui menace, en France, d’avoir des conséquences humaines considérables. Partout les peuples se sont protégés en fermant leurs frontières – sauf en France, où la population s’est néanmoins trouvée enfermée à l’intérieur de ses frontières particulières et domestiques. Brusquement, on a pris conscience de l’importance d’être, sinon complètement auto suffisant, au moins indépendant en certains domaines primordiaux comme la santé. Après le confinement, on attendait donc des questions sur la gestion de la crise sanitaire par les gouvernants, et plus largement une réflexion sur la question de la souveraineté, devenue centrale et liée à celle de l’existence des nations et de leur identité.Or, voilà que resurgissent à point nommé les vieilles lunes de l’antiracisme, appuyées sur l’autodénigrement des peuples de race blanche. Pourtant, hier encore les accusateurs nous répétaient que les races n’existent pas ; il faut croire qu’elles sont réapparues – les bonnes et la mauvaise. À la faveur de ce mouvement, c’est une fois de plus l’identité des peuples européens qui est attaquée. Comme s’il fallait refermer une parenthèse dangereuse qui conduisait à remettre en cause les bienfaits de la mondialisation, rebaptisée « multilatéralisme » par Macron et ses pareils. Mais dangereuse pour qui ? À cette question, le cardinal Sarah, dans son livre Le Soir approche et déjà le jour baisse, a répondu indirectement, à travers trois observations : « Les élites onusiennes rêvent d’un gouvernement mondial qui gérerait des peuples, des cultures et des traditions autrefois si différents ».Toutefois, il me semble qu’elles ne constituent qu’un étage de la fusée globale. « L’idéologie mondialiste repose unique ment sur des intérêts financiers. » Georges Soros ou Bill Gates en sont des figures emblématiques. Et « le rêve de l’élite mondialisée occidentale est l’établissement d’une nouvelle religion mondiale », qui s’imposerait contre l’Église catholique, sa doctrine et son enseignement moral. Comment ne pas penser à la franc-maçonnerie ?Mais les résistances des peuples se multiplient, y compris en France. Le temps n’est plus où l’on pouvait se contenter de jeter l’opprobre médiatique sur ceux qui dénonçaient le danger, comme Jean-Marie Le Pen. Aujourd’hui, de nombreux Français se méfient autant des journalistes que des politiques et la parole se libère sur les réseaux sociaux. C’est probablement pourquoi le gouvernement a jugé urgent de faire voter la loi Avia par l’Assemblée nationale dès le début du déconfinement, le 13 mai. Il est significatif que cette loi aviaire, faite pour gripper la liberté d’expression, ait été adoptée sitôt qu’a pris fin l’enfermement des Français !

Connexion ou Créer un compte