« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

Numéro en cours

Chers abonnés, chers lecteurs,

le site est en maintenance au niveau de la boutique en ligne, si vous rencontrez des difficultés pour régler vos achats merci de prendre contact par mail à mondeetvie@gmail.com ou d'envoyer par chèque votre règlement à l'adresse suivante :
MONDE ET VIE
BP 200-17
49260 Montreuil-Bellay PDC1

Numéro 1009 - Format Pdf

Ukraine-Russie : La guerre fratricide
Date de parution
mercredi 6 novembre 2024 16:22
Prix4,00 €
Prix de base3,33 €
Montant des Taxes0,67 €
  • Description du produit

La vaste et passionnante fresque que dresse Aymeric Chauprade (p. 10-12) montre bien, tant elle est au rebours des idées reçues pro-ukrainiennes, que le sujet mérite qu’on se livre au-delà des bobards de guerre et de la politique de l’émotion, à une véritable mise à plat de la situation des uns et des autres, en en faisant un historique précis.Les Russes et les Ukrainiens sont avant tout, historiquement, des frères ennemis comme l’explique l’abbé de Tanoüarn (p. 13). Il s’agit non pas de condamner l’un ou l’autre mais de comprendre le noeud de la colère, pour tenter de ramener le calme. Deux articles s’y emploient, celui de Richard Dalleau (p. 14) qui montre bien le côté passionnel du jeu politique ukraino-russe et celui de François Hoffman (p. 15), qui tente d’ajouter une profondeur de champ historique pour découvrir aujourd’hui, dans l’Ukraine, une nation adolescente.Mais si l’on veut faire cesser la violence (violence des bombes poutiniennes, vio­lence, dans une Ukraine dévastée, des milices qui succèdent déjà à l’armée régulière détruite), il faut poser le problème des frères ennemis dans les termes dans lesquels il se pose sur place et non dans des termes américains. Il faut aussi tenir compte du principe de réalité qu’est l’économie mondiale, comme le souligne ici Jacques Sapir(p. 16-17). Pour l’instant les États-Unis ont tout fait pour aggraver la guerre, car ils pensaient qu’elle ne les toucherait pas, comme l’explique Olivier Figueras (p. 18). Il est urgent d’arrêter les rodomontades de chefs de guerre improvisés qui n’y connaissent rien. Il est capital de s’asseoir à la table des négociations. Pour trouver une solution moyenne qui tienne compte honnêtement des deux belligérants. Faute de quoi on aura une Ukraine entièrement détruite aux pieds d’une Russie, prête à exercer toutes les terreurs…

Connexion ou Créer un compte