Chers abonnés, chers lecteurs,
le site est en maintenance au niveau de la boutique en ligne, si vous rencontrez des difficultés pour régler vos achats merci de prendre contact par mail à mondeetvie@gmail.com ou d'envoyer par chèque votre règlement à l'adresse suivante :
MONDE ET VIE
BP 200-17
49260 Montreuil-Bellay PDC1
Réponses chrétiennes au mondialisme
Cela fait longtemps que L’on Parle Du Mondialisme Comme D’une Idéologie dangereuse pour l’avenir des nations et pour l’avenir de l’homme. Force est de constater que cette nouvelle vision du monde tend à se réaliser un peu partout sur la planète. Exemple ? L’Ukraine devient l’épicentre d’un conflit entre l’OTAN et la Russie, qui est mondialisé.
Le mondialisme explique Laurent Dandrieu, rédacteur en chef culture à Valeurs actuelles, est encore une de ces vertus chrétiennes devenues folles. Présentant ici (p. 10-11) son dernier livre Rome ou Babel, il explore, avec une érudition politique et théologique sans faille, les deux formes d’universalité entre lesquelles nous est donné le choix de notre avenir. Il manifeste l’actualité du christianisme et, face au mondialisme, ce choix culturel chrétien que nous ne pouvons pas ne pas faire.
Danièle Masson (p. 12-13), philosophe, pose le problème de la civilisation, qu’Éric Zemmour (auquel elle vient de consacrer un livre aux éditions Regain) compte mettre au cœur de son programme. De Paul Valéry à Charles Maurras, ses références sont avant tout profanes. À travers la notion de civilisation, elle interroge l’histoire de l’Europe, ce continent de l’excellence humaine et de la haine de soi et, en disciple de Gustave Thibon, elle propose de retrouver, vis-à-vis de nos valeurs, ce sens de la piété, qui se substituera avantageusement à la haine de soi.
L’abbé de Tanoüarn (p. 14-15) montre l’échec annoncé de la civilisation démocratique, issue de la civilisation des Lumières et il propose de revenir à la source chrétienne, en établissant soigneusement la distinction entre foi et culture, la foi relevant d’une démarche libre et personnelle, la culture d’un ancrage de chacun dans la communauté qui l’a vu naître ou dans celle où il a choisi de vivre. La notion de service qui est le méridien de l’Occident, comme disait André Suarès, peut servir d’étendard à cette reconquête chrétienne nécessaire. C’est la conscience de nos appartenances que nous devons aiguiser toujours davantage.