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MONDE ET VIE
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Les énergies, au cœur de tous les combats
Alors que la guerre en Ukraine tend à se mondialiser, en mettant en relief les grandes inégalités énergétiques qui existent d’un pays à l’autre (l’Allemagne malgré sa prospérité est entièrement dépendante pour constituer son mixénergétique), l’homme est en train de réaliser que les scénarios catastrophes ne sont pas les plus certains et que l’humanité garde plus de ressources qu’elle se le laisse accroire.
Alexandre del Valle (p. 10-11) montre d’abord que les énergies, qu’elles soient renouvelables ou fossiles, sont toujours au cœur du système socio-politique. C’est lui qui nous a involontairement suggéré notre titre : Les énergies, mais c’est la vie. En même temps, il nous montre que les principales guerres de cette deuxième moitié du XXe siècle, portent toutes des enjeux énergétiques, parfois plus ou moins dissimulés. C’est parce que l’approvisionnement en énergie est vital qu’il provoque des guerres, selon un premier paradoxe que l’on n’a vraisemblablement pas fini de déguster.
Dans un long entretien (p. 12-14), qui veut aller au fond des choses, Fabien Bouglé nous dévoile le nouveau consensus qui se forme autour du nucléaire et les extraordinaires perspectives technologiques que l’on ne peut plus négliger, si l’on n’est pas suicidaire. L’atome, explique-t-il, est la source d’une énergie totalement décarbonée (les colonnes de fumée qui sortent des centrales sont uniquement de la vapeur d’eau). Même Greta Thunberg, la jeune égérie suédoise du combat écologique, appelle, semble-t-il, à contre-emploi, à ne pas fermer les centrales nucléaires si l’on veut lutter contre le CO2, ce gaz à effet de serre, qui réchauffe le climat.
Enfin l’abbé Guillaume de Tanoüarn (p. 15-16) déplore la mauvaise qualité du combat des écolos aujourd’hui, alors que leur cause est capitale pour notre avenir, si l’on veut garder une planète propre. Nous ne méritons pas les frappadingues de Sainte-Soline et cela justement parce que le souci écologique est universel.