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MONDE ET VIE
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A la faveur de la présente épidémie de Coronavirus, le scientisme semble livrer sa dernière bataille : on ne décide plus que par la Science prétend notre président. Il s’agit d’enfermer l’humanité non pas dans le cercle mais dans le carcan de la raison, pour mieux effacer tout ce qui en dépasse. Le gouvernement des experts qu’on nous inflige avec si peu de succès pourtant, est le gouvernement de l’avenir. Bienvenu en Absurdistan ! lance le journal allemand Die Zeit à la France. À force de se remettre pieds et poings liés à l’administration, qui calcule notre plus grand bien, la liberté disparaît, la foi disparaît, l’enthousiasme disparaît. Et cela au nom du libéralisme !Alain de Benoist, qui est l’un des meilleurs analystes de notre aujourd’hui, nous montre que le libéralisme économique peut et même doit être tout à fait illibéral en politique(p. 10-11), comme le fut Pinochet, lui-même disciple de Milton Friedmann et des Chicago boys. Le règne de la Pensée unique fait courir le bruit qu’il n’y a pas d’alternative, qu’il ne peut pas y avoir de pensée qui s’oppose au libéralisme (c’est la vraie signification de l’expression pensée unique), qu’il n’y a pas de solution politique alternative, parce que l’on ne s’oppose pas au règne de l’Argent, qui dévore tout ce qu’il touche. Le gouvernement des experts ? On l’a vu avec nos médecins de laboratoires, c’est trop souvent finalement le gouvernement de l’Argent.Pour imposer le gouvernement des experts et de la raison sans alternative, il faut encore limiter les libertés dont nous jouissons concrètement : liberté de pensée, liberté d’expression, liberté de manifestation ou tout simplement liberté d’aller et devenir. Richard Dalleau rappelle toutes les tentatives législatives visant à mieux réprimer ces libertés (p. 12-13). Il montre aussi le caractère disciplinaire du deuxième confinement, décrété alors que le pic du virus était déjà atteint (p. 14). Quant à Jeanne Smits (p. 15), elle signale que l’Allemagne vient de se doter d’une batterie de lois sur les maladies contagieuses, qui justifient toutes les intrusions de l’État « qui s’occupe de nous ». L’abbé de Tanoüarn (p. 16) commence à décrire la crise morale et mentale qu’engendre une telle situation.