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MONDE ET VIE
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Partis en déliquescence, disputes des chefs, idées absentes – sans compter la garde à vue et la mise enexamen d’un ancien président de la République : la droite n’en finit plus de faire la démonstration de sa faiblesse. Et le Front national ne fait malheureusement pas exception, tant les tensions qui le traversent trouvent échos – d’ailleurs complaisants, on s’en doute! – au sein des media. Et pour un peu, on pourrait donner de l’ensemble de la droite le bulletin de santé peu enthousiasmant que le premier ministre dressait, il y a peu, à l’attention de la gauche. Il y a sans doute à cette indigence une raison première : la politique a déserté la France – comme aussi bien d’autres pays – pour se faire presque exclusivement à Bruxelles. Ne reste grosso modo aux dirigeants locaux que la question sociale – rebaptisée sociétale, le plus souvent, pour lui donner quelque apparence d’importance. Une situation qui, pour cette facette, donne raison à l’analyse dressée par Marine Le Pen. Deuxième raison : un personnel politique plus obnubilé par les places et prébendes, que par le bien commun–ou par sa version édulcorée qu’est l’intérêt général. Encore celui-ci n’est-il compris que dans le cadre d’une très large ouverture à une société qui dépasse, pour beaucoup, les frontières de notre pays, et ses habitants. Un tout récent sondage CSA pour Atlantico à l’adresse des sympathisants UMP, s’il marque l’intérêt du Français de droite pour un certain nombre de valeurs traditionnelles, souligne tout autant son désamour actuel pour la question politique. Largement en tête, on trouve la famille. Mais aussi les traditions, l’entreprise ou la police. Sans oublier, démocratie oblige, la Liberté, l’Egalité… En revanche, l’Union européenne, les services publics ou l’Etat arrivent bien derrière. Et juste avant la mondialisation, le mariage pour tous, les syndicats, les immigrés, le socialisme et l’islam… Bref ! Rien que de très classique en l’époque actuelle ; mais qui confirme que la politique – et tout spécialement les idées politiques – n’est pas le souci premier de l’homme de droite en général. D’où la question qui fait l’objet de ce dossier – et à laquelle il n’est pas aisé de répondre : où va la droite?