« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
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Numéro 911 - Format PDF

Ils se sont mis... chaos !
Date de parution
jeudi 23 juillet 2015 02:00
Prix3,00 €
Prix de base2,50 €
Montant des Taxes0,50 €
  • Description du produit

Qui peut se targuer de comprendre vraiment ce qui se passe autour de la crise grecque ? Pour résumer la situation, on peut dire que la rigueur allemande (justifiée si l’on s’en tient aux chiffres et aux comptes mais politiquement suicidaire) n’a d’égale que l’inconséquence grecque : après avoir obtenu dans un referendum surprise 61 % de NON à la rigueur, Alexis Tsipras engage sa signature sur le pire plan de rigueur jamais exigé par l’UE, prévoyant la retraite à 67 ans pour tous les Grecs et bien sûr le travail dominical. On imagine la tête de nos Français si on leur imposait cela, mais on devine, au rythme où sont allées les choses, que les signatures n’engagent, en pareil cas, que ceux qui les reçoivent. Il a d’ailleurs fallu une intervention des Etats unis pour faire plier l’Allemagne, dont on se demande si elle n’a pas l’intention, avec son orthodoxie financière revendiquée de faire exploser l’euro, de se débarrasser du boulet français et de revenir au Mark. Vrai ? Faux ? Le bruit court que des centaines de millions de Deutsche-Mark ont été récemment imprimés. Si non e vero, bene trovato !

Tout cela bien sûr ne fait pas du tout les affaires des Etats unis qui tiennent à leur Traité transatlantique et qui ont besoin de l’euro pour cela…

Les Grecs ont permis aux uns et aux autres de sortir du bois, ils ont dévoilé une Europe foncièrement désunie, un couple franco-allemand qui a divorcé depuis longtemps et qui se contente de garder les apparences à la ville, et l’Oncle Sam qui fait tout pour empêcher la désunion européenne, jouant les tontons attentionnés, au risque d’agacer Maman Merkel.

Oncle Sam peut compter sur la France pour travailler à l’Union. Ainsi Manuel Valls, le 15 juillet, en appelait-il, de manière complètement décalée, à la création d’un gouvernement européen. C’est que la France (endettée à plus de 100 % de son PIB maintenant) a besoin de l’euro (et des Allemands) pour rester crédible sur le marché de la dette. Elle n’a plus que le Traité transatlantique pour obliger l’Allemagne à partager sa vie et à couvrir sa réputation d’emprunteuse.

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