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MONDE ET VIE
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C’est un sentiment diffus. C’est une inquiétude sourde. La violence est en train de s’installer à demeure dans notre France. Il y a la violence des terroristes (celle-là, en quelque sorte, va de soi) ou la violence des incivilités, qui se multiplient ; on peut« gagner la mort »pour un regard, comme c’est arrivé en juin dernier au jeune Kevin. Mais à côté de cette violence qu’engendre forcément le multiculturalisme, il y a une autre violence, mentale d’abord, celle-là, c’est la violence politique et idéologique. On pensait, après la Chute du mur de Berlin en 1989, que c’en était fini des idéologies, que le communisme était « la der des ders ». Hélas, comme l’explique Richard Dalleau, comme le martèle Eric Letty dans son éditorial, c’est une nouvelle idéologie, un nouvel Angsoc dirait George Orwell, qui nous arrive avec le soi-disant progressisme. Cette idéologie obligatoire de la mondialisation malheureuse envahit petit à petit les médias, elle imprègne toutes les formes d’expression et même les sermons du pape (voir p. 22), qui jusqu’ici nous amusait avec la métaphore vaseuse du pont et des murs, mais qui aujourd’hui semble avoir passé un cap irrémédiable, comme si François était devenu l’otage consentant de la violence politique ordinaire… Hervé Juvin, avec l’autorité de l’intellectuel qu’il est, montre de quelle catastrophe est gros un monde sans morale et sans religion, remis au désir infini, avec l’agressivité que cela suppose.