« Nous pensons qu’en France, le sursaut est possible, que les Français vont à nouveau s’aimer eux-mêmes et s’aimer entre eux, pour se redécouvrir tels qu’ils sont : viscéralement catholiques. »

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MONDE ET VIE
BP 200-17
49260 Montreuil-Bellay PDC1

Numéro 980 - Format Pdf

Les chemins vers Dieu
Date de parution
samedi 27 avril 2024 06:22
Prix3,50 €
Prix de base2,92 €
Montant des Taxes0,58 €
  • Description du produit

Consacrer le dossier d’un magazine à Dieu, voilà qui est sans doute audacieux. Les fêtes de Noël nous y poussent, c’est vrai, mais aussi une raison plus sérieuse, une raison grave : le fait qu’au fond, l’en­vers de l’histoire contemporaine pourrait bien révéler que Dieu reste celui que l’on veut tuer– au couteau comme dit Nietzsche. Attention, pas le dieu qui fait des morts, pas le dieu des djihadistes, celui-là n’est jamais mis en cause. Jamais on ne se pose la moindre question à son sujet, c’est tabou.Mais le Dieu de Noël, le Dieu qui s’est fait petit enfant, le Dieu qui sur la Croix a donné raison à toutes les victimes, c’est celui-là que l’on voudrait bannir de la terre, en remplaçant la foi en lui par des idéologies absurdes : animalisme, féminisme dialectique, théorie du genre, etc., comme dit Eric Letty (p. 32). On a le choix entre la foi dans l’ordre du monde et l’idéologie revancharde, note au passage l’abbé de Tanoüarn (p. 12), qui exalte la foi surnaturelle, celle qui fait de qui accepte le projet de Dieu, quelle que soit sa situa­tion dans le monde, un élu de Dieu (p. 13). À Monde&Vie, le plan de Dieu n’est pas tabou. Il ne s’agit pas seulement, comme Gabrielle Cluzel, de défendre ce si joli folklore de Noël (p. 31), qui est un droit cul­turel pour tout Français, mais avec Rémi Brague, membre de l’Institut, il importe de poser la question de Dieu, dans les termes où elle se pose aujourd’hui, sans oublier de donner la réponse ultime, car « affirmer Dieu cela change tout », la vie, la mort, l’amour et les priorités (p. 8-9). Et le Père Pavel Syssoev, prieur du Couvent dominicain de Bordeaux, renchérit : la foi en Dieu doit être une foi vivante, pas la collection d’un ensemble de traités ou de thèses. « Le croyant vit de Dieu et c’est quand les croyants ne vivent plus de Dieu que ces dogmes et ces traditions qui portent la foi paraissent poussiéreux et se mettent à ressembler aux meubles d’un vieux salon, qui forment juste le capital d’un héritage, mais pas une vie »(p. 10-11). Dieu aujourd’hui se donne aux hommes sous notre responsabilité de chrétiens… Telle est la grandeur et la faiblesse de l’Église.

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